
Comme nous avons pu le voir dans les précédents articles, l’activité de mon oncle ne se borne pas uniquement à l’élevage de cochons car il y a beaucoup d’autres activités annexes qui sont nécessaires. Nous allons les voir dans le détail dans ce nouvel article
- Cultures
- Autres élevages d’animaux
- Entretien et réparations : l’art et la nécessité de la débrouille
- La part de l’administratif
Cultures
La ferme de Pierre et Sophie dispose d’une vingtaine d’hectares cultivés avec de l’orge et du triticale (hybride de blé et de seigle), du maïs et des petits pois qui serviront à une partie de l’alimentation des cochons (environ 20% du maïs de leur alimentation est issu de la ferme).
Semer
Tout d’abord, avant de semer chaque année, il faut au préalable retirer les pierres qui remontent à la surface des champs. C’est un travail éreintant qui se fait bien souvent à la main et qui représente une quantité importante de pierres comme je le constatai avec effarement lorsque Pierre m’emmena au bout d’un champ devant un immense terril de pierres accumulées en à peine trois années de labeur. Le travail d’agriculteur est un éternel recommencement mais, contrairement à Sisyphe, il y a une réelle finalité utile à tous leurs efforts qui ne sont pas faits en vain.
Le lisier des porcheries stocké dans une fosse est épandu dans les champs pour fertiliser les sols suivant un plan d’épandage du lisier précis et validé par les autorités dans le but d’éviter les pollutions des nappes phréatiques notamment. Il est donc utile, voir même nécessaire, d’avoir des champs de cultures à proximité d’un élevage de cochons pour pouvoir facilement valoriser le lisier.
Ainsi, d’après le site leporc.com (lien) : « Près d’un tiers des éleveurs français cultivent leurs céréales et/ou oléo-protéagineux (colza, pois, tournesol, soja, etc.) et fabriquent à la ferme tout ou partie de la nourriture de leurs animaux. »
La moisson : « travail de nuit, travail pourri »
Lorsque j’étais à la ferme pendant le mois de juillet 2017, j’ai pu accompagner Guy dans l’antique moissonneuse batteuse familiale pour participer à la moisson d’un champ de triticale.
Mon cousin m’expliqua le fonctionnement du véhicule qui est similaire à une voiture avec une pédale d’accélérateur, un boîtier de vitesses et un système de freinage. En complément, plusieurs leviers de commandes permettent d’enclencher la coupe des tiges ou d’ajuster la hauteur de la coupe, comme pour une tondeuse. Un autre règle le niveau des « rabatteurs » qui sont des sortes de peignes fixés sur un cylindre élevé au-dessus des épis pour les tasser et les diriger vers l’auget de la coupe de la moissonneuse dont la partie inférieure est armée de ciseaux pour couper les tiges de blés.
Les tiges de triticale avec leurs épis rabattus dans l’auget sont ensuite dirigées vers le centre de la moissonneuse par une grosse vis sans fin d’où ils seront ensuite convoyés à l’arrière de la moissonneuse en étant battus par des fléaux pour décortiquer les graines sur une table dite de préparation où ils ventilés pour les séparer des impuretés.
Pierre venait nous rejoindre régulièrement dans le champ avec une benne tirée par un tracteur pour transférer, par le biais d’une vis de vidange, les grains stockés dans la trémie. Le but étant de faire ce transfert tout en moissonnant afin de ne pas perdre de temps et il est important de bien anticiper quand la trémie de la moissonneuse est pleine car sinon il faut s’arrêter et vider au risque de perdre le surplus de grains.
La conduite de la moissonneuse batteuse est technique car il faut jongler entre les différents leviers à bord d’une grosse machine puissante sur un terrain pentu et accidenté, j’observais attentivement les gestes précis de Guy qui était à l’aise dans ces manœuvres, ayant participé aux travaux de ferme depuis tout jeune.
Il faut également bien pivoter l’engin au bout du champ afin de le replacer au bon endroit pour récolter un maximum d’épis et limiter ainsi le nombre de rotations tout en restant vigilant à ne pas laisser d’épis dans le champ. Au bout d’un certain temps, Guy me laissa essayer le pilotage de la moissonneuse en me donnant des conseils.


La moisson avec Guy en été 2017
En fin de journée, j’indiquais à Pierre que nous n’avions pas pu terminer de moissonner la surface prévue et celui-ci s’en étonna. Guy était déjà parti, je me proposai alors de terminer seul, enhardi par ma maigre expérience mais motivé pour aider et prouver ma valeur à mon oncle.
Aussitôt, je redémarrai la moissonneuse et je rejoignis le champ mais je me rendis rapidement compte qu’il y avait certains éléments qui m’échappaient alors que mon cousin aîné savait comment s’adapter à la configuration du terrain.
Ainsi, la coupe s’avérait trop basse ou trop haute, les rabatteurs trop proches, la vitesse trop importante pour permettre de couper tous les épis… Soudain, la broyeuse commença à montrer des signes de faiblesse, le moteur ralentit et la machine ne semblait plus pouvoir absorber tous les épis. J’arrêtai donc le moteur et descendis de la cabine.
De nombreux épis étaient bloqués, j’essayai en vain de les retirer à la main mais ils étaient coincés et le jour commençait à décliner. Mon oncle, alerté par l’arrêt de l’engin, me rejoignit pour me dire d’arrêter car je pouvais me blesser avec les objets coupants et, surtout, si la machine venait à redémarrer bien que le moteur fût coupé, cette situation pourrait se terminer par un drame.
Pierre parvint rapidement à dégager les épis à l’aide des rabatteurs puis il enclencha la coupe en redémarrant le moteur et nous rentrâmes en silence ; je me sentais penaud de mon excès de confiance mais mon oncle ne me fit aucuns reproches. A l’heure de l’apéritif, il me raconta alors une triste anecdote pour illustrer son expression « travail de nuit, travail pourrie ».
Pendant la période où il avait son activité dans le Poitou, un jeune agriculteur en pleine force de l’âge comme lui, marié et père de trois enfants, avait continué la moisson pendant la nuit afin de gagner du temps. Cependant, une roue de son tracteur creva et, lorsqu’il essaya de la remplacer en pleine obscurité avec un cric, on ne sait pour quelle raison, le véhicule bascula et vint écraser le pauvre agriculteur, laissant une femme veuve et trois enfants orphelins.
On pouvait ainsi voir ce drame comme une mise en garde lorsqu’on veut trop en faire : il est ainsi primordial pour un agriculteur de savoir se ménager car son corps est son principal outil de travail. Merci tonton, je m’en souviendrai.
A mon retour à la ferme en juillet 2025, la moisson est désormais effectuée par une entreprise de travaux agricole (ETA) qui fournit ce service à la demande avec son propre matériel et cette nouvelle organisation fonctionne plutôt bien.
Stockage des graines
Les graines de céréales collectées par la moisson sont conservées dans des silos abrités sous un hangar à proximité des bâtiments d’engraissement. Lorsque les silos sont vides, il faut les nettoyer avant de les remplir et, croyez-moi, ce n’est pas une partie de plaisir.
En effet, il faut se courber à travers une ouverture étroite pour rentrer dans le silo dont l’intérieur est obscure et la partie basse en pente. Il faut alors gratter les parois à l’aide d’une truelle afin d’enlever les graines agglomérées qui forment des sortent de mottes de terres sèches.
Puis on remplit à la pelle des sacs qui finissent par peser lourd et que l’on extrait péniblement du silo pour les charger dans la remorque d’un petit tracteur afin d’aller le répandre dans les champs comme engrais.


Pierre gratte dans un silo les restes de graines de céréales agglomérées que son fils Emile, le benjamin de la famille, va répandre dans un champ
Potager
Pierre et Sophie ont un potager dans leur ferme qui leur permet de couvrir une grande partie de leur alimentation en complément de la viande de leurs élevages ; ils donnent ensuite les surplus à leurs proches lorsqu’ils leur rendent une visite.
Cette activité de culture et d’entretien de leur potager est pleinement intégrée à l’exploitation de leur ferme, ainsi Sophie s’en occupe beaucoup et Pierre ou Guy lui donne un coup de main quand c’est nécessaire.

Lors de l’été 2025, nous avons arrachés des plans de petits pois arrivés à maturation puis nous avons retiré les gousses en les stockant dans un sceau. Ensuite, nous les avons écossées à table dans la cuisine tout en discutant. Le volume résultant de cette opération semble minuscule en comparaison de la taille initiale des plans arrachés mais, rien n’était gâchait, le reste des tiges et végétaux étant donnés aux lapins qui en raffolent.
Nous récoltâmes également un grand sceau de pommes de terre qui accompagnèrent nos plats de viandes sous différentes formes. Pour cela, il fallut creuser avec prudence pour les déterrer sans les abîmer, tel un précieux trésor. La récolte fut bonne, les pommes de terre étaient nombreuses et de toutes tailles.


La récolte des petits pois et des pommes de terre
Sophie nous servait également aux repas des courgettes ainsi que des tomates de la ferme dont les plans sont cultivés dans une mini serre. A l’apéritif, nous goûtions le pommeau du gendre en Bretagne, au dessert, nous nous régalions de succulentes framboises du potager ou de miel issu des ruches de leur fils Guillaume, maçon tailleur de pierres de profession et apiculteur amateur, qui parvient à capter des essaims naturels d’abeilles.
C’est l’un des bons côtés de la vie à la campagne et en particulier à la ferme : savourer de bons aliments du terroir produits localement par ses soins ou par ses proches.
Autres élevages d’animaux
En plus des cochons, il y a plein d’autres animaux à la ferme de Pierre et Sophie.
Ainsi, une vingtaine de lapins et de poules sont nourris dans des cases protégées à l’intérieur d’un ancien hangar. Il y a également neuf moutons, sept vaches et cinq chevaux qui paissent paisiblement dans de grandes prairies tout autour de la ferme.
Ces petits troupeaux en plein air servent à valoriser sans trop d’efforts quotidiens les surfaces de champs disponibles qui sont également nécessaires pour l’épandage du lisier. C’est aussi une source de plaisir pour Pierre d’avoir de la diversité dans ses élevages en entretenant ses souvenirs nostalgiques de l’époque où ils élevaient des moutons avec Sophie dans le Poitou.
Pierre monte parfois l’un de ses chevaux pour se promener autour de sa propriété. Il arrive parfois que des chevaux s’échappent de leur enclos, dans ce cas il faut solliciter les membres de la famille et les amis qui vivent à proximité pour organiser les recherches dans les bois environnants puis les ramener à bon port.
C’est pourquoi il est important d’entretenir régulièrement la clôture de ces prairies et ce n’est pas une mince affaire, comme nous le verrons dans le chapitre suivant.


Elevages de quelques moutons et chevaux
Entretien et réparations : l’art et la nécessité de la débrouille
L’activité d’agriculteur éleveur nécessite d’être polyvalent et débrouillard pour faire tous types de réparations en urgence afin de maintenir le bon fonctionnement de la ferme et la santé des animaux dans un secteur où il y a peu de marges.
Ainsi, je découvrirai que le métier d’agriculteur c’est aussi d’être vétérinaire, plombier, électricien, mécanicien ou maçon afin de limiter les frais. En effet, bien souvent Pierre n’a pas l’argent ni le temps d’attendre l’intervention d’un spécialiste donc c’est à lui de se débrouiller avec les moyens du bord, éventuellement avec l’aide de la famille ou des voisins suivant les compétences de chacun.
Entretien
L’entretien des machines et des bâtiments peut se planifier dans la journée lorsqu’il y a des temps morts, il faut par exemple nettoyer régulièrement au karcher les cases vidées avant de les réutiliser pour d’autres cochons afin de maintenir une bonne hygiène et limiter les risques de maladie.
Pierre est également soucieux de l’entretien et de la bonne utilisation de ses machines afin de les conserver le plus longtemps possible pour limiter ses emprunts : par exemples, sa moissonneuse batteuse et son tracteur ont quasiment quarante ans d’utilisation.
Le terrain nécessite également un entretien régulier sinon il part en friche car tous ces paysages champêtres et bucoliques qui nous émerveillent et nous semblent naturels sont en réalité bien souvent le résultat du travail de l’agriculteur.
Ainsi, lors de ma présence sur la ferme en juillet 2025, il fallut installer une portion de clôture pour la prairie des vaches. On commença avec Pierre et Guy par enfoncer une barre à mine dans la terre afin de créer des trous suffisamment larges pour y enfoncer solidement des poteaux en bois à l’aide d’une lourde masse. Nous répétâmes ces gestes à intervalle régulier sur une centaine de mètres.
Au début, nous étions dans une zone à l’ombre des arbres et la terre était molle donc le travail était endurable bien que physique mais, lorsque nous arrivâmes au milieu du champ en plein cagnard et sur une terre sèche, alors ce fut une autre paire de manche.
Nous fûmes rapidement essoufflés par l’effort intense qu’il fallait produire à tour de rôle sous une chaleur accablante. Un esprit de solidarité se forma alors entre nous dans lequel chacun voulu fournir le maximum d’efforts pour avancer dans la tâche collective et soulager ses camarades ; il y avait sans doute aussi une pointe de fierté masculine à montrer sa force physique et mentale.
La peau sensible de mes mains plus habituées à pianoter sur le clavier d’un ordinateur qu’à manipuler une barre à mine fut rapidement recouverte d’ampoules mais je ne voulais pas abandonner mon oncle et mon cousin à cette tâche ingrate donc je serrai les dents en comptant le nombre de pieux restant à planter. On se croirait au bagne !
Ensuite, nous installâmes quatre rangés de fils barbelés qu’il fallut tendre puis fixer aux poteaux avec des demi anneaux métalliques appelés cavaliers que nous plantions dans les poteaux à l’aide d’un marteau. Je ne restai pas suffisamment longtemps à la ferme pour voir de mes yeux la finalité de notre travail éreintant mais j’eu la satisfaction d’apprendre plus tard par mon oncle que cette nouvelle clôture avait permis de faire passer les vaches dans un autre champ.


Réparations
Voici un exemple de réparation d’un équipement lorsque j’étais présent à la ferme en 2017 : un tuyau du système d’alimentation de la nourriture des cochons s’était bouché, il fallut donc intervenir rapidement. Après un temps de recherche, mon oncle trouva la portion de canalisation encombrée située en hauteur. Il installa un échafaudage sommaire pour se hisser au niveau du tuyau puis il perça une ouverture afin de retirer la mélasse de nourriture qui s’était solidifiée et avait fragilisé le système de vis infini servant à acheminer la nourriture.
Après avoir retiré la nourriture et réparer la vis, mon oncle dû ensuite resouder le tuyau avec mon aide, je me retrouvai ainsi debout en équilibre précaire sur un échafaudage instable en train de maintenir le tuyau tandis que mon oncle utilisait un poste à souder faisant jaillir des étincelles et tout cela sans aucunes protections : tout va bien Maman, tonton Pierre est précis dans ses gestes !
Cela n’est qu’un exemple, il est arrivé maintes fois que le système d’alimentation tombe en panne en pleine nuit ou pendant l’un des rares week-ends prolongés que s’octroyaient Pierre et Sophie dans l’année. Il fallait alors sauter du lit ou quitter précipitamment une réunion de famille à l’autre bout de la France pour rejoindre la ferme et aller nourrir les cochons avec des sceaux, le temps de faire la réparation.
Car c’est aussi ça le quotidien d’un agriculteur éleveur, il n’y a jamais vraiment de période calme permettant de partir longtemps ; mon oncle est libre d’organiser son activité à sa manière mais il est en contrepartie le seul responsable du bon fonctionnement de sa ferme afin de garantir des revenus suffisants pour sa famille.
Aléas climatiques
La culture étant une activité extérieure, elle est donc soumise aux risques des aléas climatiques. Dans le premier article de cette série, nous avons vu les graves conséquences pour la ferme de Pierre et Sophie de la terrible tempête de 1999 ; il y eut également des pluies diluviennes en 2020 qui générèrent d’impressionnantes coulées de boues se déversant sur la ferme depuis les hauteurs des champs de culture.
Une grande partie des hangars, des champs et de la route d’accès à la ferme fut recouverte de cette mélasse immonde que Pierre dut dégager par ses propres moyens à la pelleteuse et à la pelle avec le soutien de ses fils. Deux semaines plus tard, une forte averse entrainait de nouvelles coulées de boue et il fallut tout recommencer, c’est à vous démoraliser tel un supplice de la mythologie grecque .
Afin de limiter le risque que ces catastrophes naturelles ne se reproduisent, mon oncle a arrêté de cultiver les champs en pente sur les hauteurs de sa ferme (ceux que nous avions moissonné à l’été 2017). L’herbe qui pousse permet de lutter contre l’érosion des sols tout en servant de pâturage pour les élevages en plein air.
La part de l’administratif
Lorsque j’accompagnais Pierre, Guy et Sophie dans leurs activités à la ferme, j’ai constaté qu’ils recevaient régulièrement la visite de représentants de différentes entités telles que le contrôle vétérinaire, des commerciaux d’entreprises du secteur agricole ou des représentants de coopératives pour vendre des machines, des farines de céréales…
Un après-midi, nous avons établi avec Pierre et Sophie la liste ci-dessous de tous les organismes avec qui ils interagissent pour leur activité d’élevage et d’agriculture. Toutes ces tâches administratives représentent en moyenne cinq heures par semaine soit environ dix pour cents du temps de travail de mon oncle, sans compter les déplacements.
Organisme | Action / fonction | Fréquence |
Chambre d’agriculture (Etat français) | Accompagnement par un conseiller agricole pour remplir la déclaration de demande des aides APAC | Annuelle |
Formation d’une journée pour l’utilisation de produits phytosanitaires | Tous les 5 ans | |
CERFRANCE (conseil et expertise fiscale) | Comptabilité : revue des factures, élaboration et transmission du résultat aux impôts | Trimestrielle |
Coopérative agricole agriculture | Stage sur la biosécurité (pollutions, virus) et sur le bien-être animal (2 jours) | Une fois |
Commandes de céréales animales, engrais… | Régulièrement | |
Assemblée générale | Annuelle | |
Coopérative agricole pour l’élevage porcin | Visites sur site (échographie des truies en gestation, vérification du respect des normes pour la conformité avec le Label Rouge), expertise technique pour la construction de nouvelles installations | Ponctuelle |
Commandes de porcelets, enlèvements de cochons engraissés pour l’abattoir | Régulièrement | |
Assemblée générale | Annuelle | |
Crédit agricole (banque) | Assemblée générale avec la caisse locale | Annuelle |
Contrôle vétérinaire de la Direction Départemental de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations, DDCSPP (Etat français) | Déclarations obligatoires à la naissance des animaux élevés en plein air (carte d’identité), prises de sang et vaccination pour tous les animaux de la ferme pour empêcher la propagation des maladies, vérification de l’armoire à pharmacie, du carnet de vaccination et des traitements antibiotiques, contrôle des animaux (santé et bien-être), autorisation pour une nouvelle exploitation (études d’impact) | Un contrôle sur site tous les cinq ans et réunions de suivi dans les bureaux à Limoges |
Mairie | Gestion de plaintes avec les riverains (bruits, odeurs…) | Ponctuel |
PAC (Union Européenne) | Contrôles inopinés par satellite ou même par hélicoptère pour vérifier la véracité des surfaces des cultures, l’emplacement des haies, des points d’eaux et même des arbres remarquables présents dans la ferme. Pierre m’a montré les images satellites de la PAC pour référencer toutes ces informations, le niveau de précisions est impressionnant ! | Il n’y a pas eu de contrôle sur site jusqu’à présent |